Saison 6, Épisode 1376 – PLUS BELLE LA VIE | Johanna, la médium…

Spoiler du film : Le Mistral Noir – Culpabilité, hallucinations et ténèbres au cœur de Marseille

Nathan et JP sont deux jeunes hommes en compétition pour devenir guides touristiques pour une nouvelle agence appelée Justifour. Mais derrière leurs airs rêveurs et leur passion apparente pour la culture se cache un monde bien plus sombre, fait de criminalité, de violence et de décomposition intérieure. Nathan, un idéaliste un peu « littéraire », crée un circuit basé sur la vie du poète Arthur Rimbaud – sauf qu’il est obsédé par une affaire de viol non élucidée. Il commence à faire des discours délirants devant les touristes à propos de la mort d’un certain « Arthur Rambo » à Marseille, même si personne ne sait vraiment si ce personnage a jamais existé.

De son côté, JP, qui paraît inoffensif, est en réalité impliqué dans un trafic de drogue – 150 grammes de cocaïne pure, tellement puissante qu’une seule dose pourrait tuer sur le coup. Il gère en secret un réseau de distribution, coupant la drogue avec du lait en poudre pour bébé, et tente d’effacer les preuves après l’arrestation de l’un de ses complices.

Une mystérieuse jeune femme nommée Vanessa refait surface – une victime disparue entre le quatrième et le cinquième viol. Quand JP est accusé d’être le violeur, la vérité commence à se fissurer. Une autre femme, fascinée par Rimbaud, vient louer une chambre dans un hôtel où le poète aurait séjourné, ce qui pousse Nathan à s’enfoncer encore plus dans son rôle de « guide spirituel » menant les gens à travers les ténèbres de l’Histoire.

La tension monte quand les relations personnelles se délitent : un ami en veut à sa compagne d’avoir brisé son père, un autre nourrit une rancune amère issue d’un passé douloureux. Un père alcoolique tente de s’en sortir en courant tous les matins, mais sans le soutien de sa famille, il finit par se perdre. Le groupe de jeunes, chacun portant sa propre blessure, se heurte, se déchire et révèle les côtés les plus sombres de leur humanité – honte, pulsions, violence.

À la fin, les aveux les plus bruts tombent : « Je ne suis pas une bonne personne. Je n’ai jamais connu mon père. Ma mère est morte. Alors je me venge. » Une suite d’erreurs tragiques naît de la colère, du rejet, jusqu’à ne laisser qu’un vide glacial et un profond sentiment de perdition.