EXCLU. Adrien Rob (Damien dans Demain nous appartient) : “Je serais très heureux de faire la connaissance de mon père”

Entre les Julliard et les Roussel, Damien a fini par trouver un semblant d’équilibre. Las. Sa vie va bientôt être bouleversée. Adrien Rob, qui incarne ce personnage, donne des indices à Télé Star sur la prochaine intrigue.

EN BREF
Adrien Rob interprète Damien dans Demain nous appartient sur TF1.
Il est profondément impliqué dans l’enquête policière sur l’agresseur du Zodiaque car sa sœur a été la première victime.
Il lève le voile sur une intrigue qui l’a “particulièrement ému”.
Télé Star : Dans l’intrigue actuellement en diffusion, la police enquête pour découvrir l’identité de l’agresseur du Zodiaque. Pourquoi Damien est-il si impliqué ?

Adrien Rob : Sa soeur, Violette (Salomé Benitha) a été la première victime de ce type. Ça le touche donc au premier degré. Il est ultra protecteur avec elle. C’est son talon d’Achille.

Plus que son frère et sa mère ?

Les relations sont compliquées avec eux. Les Julliard c’est le côté obscur de Damien. Avant de rencontrer Audrey (Charlotte Gaccio), il faisait beaucoup la fête, il vivait la nuit. C’était son échappatoire. Le kidnapping de Violette quand elle était petite a littéralement disloqué cette famille. Philippine (Patricia Thibault ) a fait porter le poids de la responsabilité de cette disparition sur les épaules de Damien. Charles (Roberto Calvet) , le fils bien-aimé, est parti en Grèce… Elles sont intéressantes ces relations familiales parce qu’il y a de l’amour malgré les non-dits, les conflits, le passif…

Que sait-on d’Henri, le mari de Philippine et père de ses enfants ?

Il me semble qu’il est parti au bout du monde pour retrouver sa fille et n’a plus donné signe de vie. Est-ce qu’il va revenir un jour ? Je ne sais pas mais ce serait une idée à creuser. En tout cas, je serais très heureux de faire la connaissance de mon père (Rires).

Comment avez-vous construit l’esprit de famille des Julliard ?

Nous n’en avons pas spécialement parlé ensemble. Quand on est sur le plateau, on joue à fond les situations, ou les émotions. Patricia Thibault s’offusque souvent des horreurs que peut dire celle qu’elle incarne. Heureusement, qu’on fait la part des choses et qu’en dehors de nos scènes, on a cette entente tellement merveilleuse entre nous.

Demain nous appartient : turbulences en vue pour les Roussel
Dans les jours à venir, la famille Roussel va connaitre des turbulences…

Oui, Audrey (Charlotte Gaccio) va voir sa mère, Viviane (Marie-Hélène Lentini), revenir dans sa vie. On va comprendre pourquoi elle n’était pas au mariage et pourquoi elle n’a jamais été évoquée. Quelque chose de très touchant va se jouer avec les enfants. Moi qui avais une relation particulièrement tendre avec ma grand-mère maternelle, j’avoue que cette intrique m’a beaucoup ému. Ça va être les montagnes russes chez les Roussel.

Qu’avez-vous pensé de ce duo mère-fille ?

D’abord j’étais très heureux pour Charlotte qu’elle puisse explorer une nouvelle facette de son personnage. Ensuite, j’ai trouvé qu’on était très chanceux que la maman soit incarnée par Marie-Hélène Lentini qui est une comédienne formidable.

Comment décririez-vous la relation qui vous unit à Charlotte Gaccio ?

Elle restera l’une de mes plus belles rencontres. On a beaucoup de respect l’un pour l’autre. C’est quelqu’un de lumineux, drôle, souriant, elle a une joie de vivre communicative. C’est une femme géniale avec qui je peux parler de tout. Elle est capable en un coup d’oeil de savoir comment je vais. Mon épouse est Ukrainienne et quand la guerre a éclaté avec la Russie, je devais tourner avec Charlotte. Elle a immédiatement su trouver les mots et m’entourer. Elle est d’une grande bienveillance. Même à mes débuts où je n’avais pas les codes du métier, elle s’est montrée patiente. J’ai beaucoup appris grâce à elle et à mes partenaires.

Adrien Rob passionné de musique
Damien est aussi membre de la Police Scientifique. Est-il important, pour vous, d’être le plus réaliste possible ?

On essaie de coller du mieux possible à la réalité. On porte des gants sur les scènes de crime mais pas toujours de sur-chaussures, ni de combinaison ou de bonnet de protection parce qu’à l’image, on aurait trop l’air de ressembler à des cotons tiges. A mon arrivée, j’ai passé une demi-journée avec la police scientifique du commissariat où travaillaient mes parents. J’ai pu poser toutes les questions que je voulais, observer les gestes, les procédures… Ça m’a beaucoup aidé.

Quel regard posez-vous sur vous enfants adoptifs (Maxime Lélue, Dimitri Fouque, Juliette Mabilat) dans cette fiction ?

Je les adore ! Ils m’épatent. Ce sont des supers musiciens, chanteurs… Moi qui étais bourré de complexes et qui manquais de confiance en moi, je n’osais même pas chanter dans ma salle de bain. J’aurais aimé être comme eux à leur âge. Ils sont libres, très inspirants.

Quand vous lancez-vous musicalement ?

J’y travaille. J’écris, je compose, je chante… J’espère sortir un EP de quatre ou cinq titres cette année.