« À 12, 13 ans, les profs m’interdisaient de porter des jupes car ça excitait les garçons… » nous confie Catherine Davydzenka (Ici tout commence)

Depuis 2020, Catherine Davydzenka incarne Hortense dans Ici tout commence. Une véritable composition pour cette comédienne de 24 ans au parcours déjà riche en aventures artistiques et humaines, pas toujours faciles, mais définitivement constructives et inspirantes…

Invitée du podcast Dhombres et de lumières, Catherine Davydzenka, alias Hortense Rochemont dans Ici tout commence sur TF1, s’est livrée sans langue de bois dans un entretien à cœur ouvert. Elle y évoque son enfance, son couple avec son partenaire Stéphane Blancafort et le raz-de-marée provoqué sur les réseaux sociaux, son goût pour l’écriture et ses prochains projets, mais également les épreuves qu’elle a dû surmonter pour devenir la jeune femme sensible et affranchie qu’elle est aujourd’hui.

Exclu. Catherine Davydzenka : « Même à l’école, avec mes profs, ça se passait très mal »
Parmi les malentendus que la comédienne a dû affronter, il en est un qui l’a particulièrement meurtrie : « Je n’ai jamais eu conscience de mon potentiel de séduction, même aujourd’hui, confie-t-elle. Ce qui m’a valu beaucoup de problèmes, car, apparemment les autres en ont eu conscience pour moi. Même à l’école, avec mes professeurs, ça se passait très mal. À 12 ou 13 ans, j’ai eu droit à des convocations de profs qui me disaient qu’il fallait que je m’habille autrement, que je n’avais pas le droit de porter des jupes, ni des débardeurs, que ça excitait les garçons et qu’ils étaient déconcentrés par ma présence. Et moi je ne comprenais pas pourquoi, car je ne connaissais même pas la notion de désir à l’époque ! ». Et Catherine Davydzenka de poursuivre : « Ils me disaient que, même pour moi, je ne me rendais pas compte ! Que j’allais me faire agresser dans la rue, alors que je ne savais même pas ce que ça voulait dire ».

Catherine Davydzenka : « Parfois, la vision des autres est dure à porter… »
Avec les années, Catherine Davydzenka a su se protéger des commentaires des esprits chagrins, privilégiant sa liberté d’être et de penser. Ou presque… : « La plupart du temps, je m’en fiche, concède-t-elle. Sauf lorsque cela génère des injustices toujours aussi incompréhensibles à mes yeux. Pour moi, la notion de beauté est subjective. Mais, parfois, la vision des autres est dure à porter, surtout quand on n’a pas la même qu’eux ! J’ai eu beaucoup de difficultés, plus jeune, à me détacher de l’image que l’on voulait me coller à la peau, cette espèce de figure de la féminité qui ne me correspondait pas du tout. Mais c’était il y a longtemps ! », tient-elle à souligner.

La suite de cet entretien est disponible sur le podcast Dhombres et de Lumières, ainsi que les rencontres avec Olivier Marchal, Audrey Fleurot, Nolwenn Leroy ou encore Cécile Bois, entre autres.