Demain nous appartient : “C’est une trahison amoureuse pour Timothée !” … Grégoire Champion se confie sur la véritable identité de Sidonie !

Timothée est actuellement au coeur des intrigues dans Demain nous appartient et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas facile pour lui ! Interrogé par nos soins, Grégoire Champion s’est confié !

C’est le chaos dans Demain nous appartient ! L’arrivée de Sidonie a, en effet, provoqué de véritables remous dans la vie de Timothée. Tandis que le jeune homme commençait à tomber amoureux d’elle, il est tombé haut en apprenant qu’elle n’avait qu’une idée en tête : découvrir la vérité sur la mort de sa mère !

Une intrigue pleine de suspense donc pour Grégoire Champion qui a profité de l’occasion pour se confier au micro d’AlloCiné ! Et vous allez voir que la suite s’annonce tout aussi mouvementée :

AlloCiné : Quel regard portez-vous sur l’évolution de Timothée depuis votre arrivée dans Demain nous appartient ?

Grégoire Champion : J’en suis très content parce que Timothée, c’est un challenge de base parce qu’il est autiste, et d’autant plus dans une quotidienne. C’est un format qui demande de tourner assez rapidement donc c’est un challenge de jouer des personnages aussi complexes que ça sur des formats comme ceux-là.

Nous avons de vraies discussions avec la production afin de savoir ce que l’on fait du personnage et où moi, en tant qu’acteur, je peux renouveler des choses, bouger des choses pour que je puisse m’amuser tout en faisant en sorte que ça corresponde au format.

Ils ont été hyper à l’écoute et ils ont trouvé une fabuleuse idée il y a un an et demi : celle de faire travailler Timothée à la police technique et scientifique. En tant qu’acteur, c’est génial puisque ça apporte plein de trucs à jouer. Je suis très content de l’évolution du personnage aujourd’hui.

Vous incarnez un jeune homme atteint d’autisme, pensez-vous que ce type de rôle contribue à mieux sensibiliser le public aux réalités de l’autisme, et quel message souhaitez-vous transmettre à travers votre personnage ?

J’espère, en tout cas. J’espère que ça aide à faire conscience des choses et c’est à ça que sert notre métier aussi. Quoi qu’on fasse comme programme, que ce soit la télé, au cinéma, au théâtre ou n’importe où, même sur YouTube, ça sert à faire connaître aussi des choses dont on n’a pas connaissance.

J’espère que ça leur permet d’avoir conscience que l’autisme existe. Après, j’espère aussi, et là, je m’adresse plutôt aux personnes qui sont atteintes de ce syndrome, que je l’interprète de la bonne manière et que je suis assez juste par rapport à la réalité des choses. C’est mon défi depuis le début !

J’espère que ça sensibilise un minimum et au moins que ça permette aux gens de prendre conscience que les différences existent, mais que ce n’est pas important. Il faut en avoir conscience, mais il ne faut pas en faire une fatalité.

Pour parler de l’intrigue à proprement parlé, Sidonie vient d’arriver à Sète, mais on apprend que Timothée la connaissait déjà. Pourquoi ne l’a-t-il pas reconnu ?

Tout simplement parce qu’ils se sont connus quand ils avaient cinq ans. Les années passant, quand même, c’est un peu compliqué de reconnaître quelqu’un. Cela fait donc quinze ou seize ans ! Ce n’est pas possible. Même en étant autiste et en ayant une mémoire fabuleuse, c’est complexe.

En réalité, Sidonie s’est rapprochée de Timothée pour enquêter sur la mort de sa mère Stéphanie Ratajski. Comment va-t-il réagir face à cette trahison ?

Pour lui, c’est d’abord un rapport aux relations amoureuses. C’est l’opportunité d’une relation amoureuse dont il a besoin depuis des années et il n’y a eu que peu accès auparavant. Deux fois seulement ! Mais, ça n’a jamais rien donné de concret, en tout cas sur la longueur.

Là, il rencontre quelqu’un avec qui il a beaucoup de points communs, qui semble pareil que lui. C’est génial ! On rêve tous de ça, sauf qu’il s’avère que tout ça n’est qu’une ruse pour enquêter sur la mort de la maman de Sidonie.

Pour lui, c’est donc plus une trahison amoureuse qu’autre chose avant qu’il ne commence à se poser plein de questions du genre : ‘comment ça se passe les relations amoureuses entre les gens ?’

C’est improbable pour lui. Les gens se mentent. Comment veulent-ils construire des relations amoureuses basées sur le mensonge ? Il pense que c’est complètement débile donc ça remet en question son point de vue sur l’amour.

Quel souvenir gardez-vous de cette intrigue ? Avez-vous une scène que vous avez adoré tourner ? Une scène difficile à tourner ?

Il y a des scènes que j’ai vraiment adorées. Je pense à toutes les scènes de confession et qui touchent au relationnel père-fils avec le personnage de Victor. Je les joue avec Farouk Bermouga, qui interprète mon père. Il s’avère que nous sommes très proches dans la vie et que c’est un petit peu mon mentor dans le métier.

C’est lui qui m’a appris les bases du métier. Si je connais mon métier tel que je le connais aujourd’hui, c’est surtout grâce à cette personne. J’aime donc beaucoup jouer avec lui. En plus, on avait des scènes réalisées par un réalisateur qui s’appelle David Lanzmann, qu’on apprécie beaucoup.

C’était très agréable comme plateau, c’était très calme. Avec Farouk, On avait des scènes dans l’émotion très sincère et ça, c’était très agréable à tourner. C’était vraiment super sympa.

D’un autre côté, ce qui est toujours difficile à tourner pour moi, ce sont les crises d’autisme. Quand elles interviennent, elles me demandent énormément d’énergie. Ce sont des scènes qui sont immédiatement casse-gueules pour un acteur, parce que soit on en fait trop et on n’y croit pas, soit on ne le fait pas assez et on n’y croit pas.

Il faut trouver le juste milieu. C’est toujours très complexe. Dans toutes les scènes où l’autisme est vraiment poussé assez fort, c’est généralement là où je galère le plus.

Quels sont vos autres projets ?

J’ai rien de prévu ! Si les chaînes de télévision cherchent un acteur, je suis là !