“Je n’en pouvais plus” : Fabrice Deville (Un si grand soleil) cash sur cet acteur célèbre qui lui a laissé un horrible souvenir

Fabrice Deville fait aujourd’hui le bonheur des fans d’Un si grand soleil incarnant dans le feuilleton de France 3 le personnage de Florent Graçay. Invité à La Grande Motte, sur le plateau de l’émission Vous êtes formidables animée par Ariane Brodier, le comédien s’est livré sans filtre sur un épisode douloureux de sa carrière avec un comédien très célèbre.

“Je n’en pouvais plus” : Fabrice Deville (Un si grand soleil) cash sur cet acteur célèbre qui lui a laissé un horrible souvenir

Dans Un si grand soleil, Fabrice Deville met son regard bleu qui frise au service du personnage de Florent Graçay. Charmant et charmeur, le personnage laisserait un immense vide en disparaissant tant il relie les personnages entre eux. Ex-mari de Sabine (Gaëla Le Dévéhat), père d’Enzo (Teilo Azais), et père adoptif de Kira (Coline Ramos-Pinto), il est aussi l’ex-gendre du commissaire Becker (Yvon Back) et l’associé de Claudine (Catherine Wilkening) et Johanna (Aurore Delplace) au cabinet BGL. Côté amour, l’avocat n’a pas laissé sa part aux chiens, entre quelques flirts sans lendemain, il a connu une belle histoire avec Claire Estrela (Mélanie Maudran) et la juge Cécile Alphand (Marie-Gaëlle Cals).

Et dire que le comédien ne voulait même pas entendre parler de la série, et qu’il n’a cédé à l’appel des sirènes qu’à la troisième sollicitation ! Désormais tout à fait à son aise dans le feuilleton montpelliérain, Fabrice Deville s’est assis face à Ariane Brodier dans l’émission Vous êtes formidables. Il y a raconté avec franchise ses débuts dans le cinéma et sa rencontre houleuse avec un acteur adoré des Français qui, à ses débuts, l’avait dirigé dans le film Soleil…

Sophia Loren le prend sous son aile : “Restez à côté de moi, il ne sait pas ce qu’il veut”
Ils piquent encore un peu les souvenirs du premier film tourné. Fabrice Deville a quitté Casablanca, sa ville natale, et s’est lancé dans des études de théâtre et de commerce. C’est en 1995 que Roger Hanin, passé de l’autre côté de la caméra le fait tourner. Mais on est loin du conte de fées… “Le tournage était vraiment spécial. Roger Hanin était quelqu’un de très dur. Après, ça s’est bien passé mais il n’était pas tendre. Je me souviens d’une scène où il y avait un train qui arrivait dans la nuit. Il y avait 200 figurants. Et sa femme était là. Sophia Loren était à côté de moi. Nous devions simplement ouvrir la porte du train, descendre et marcher dans le brouillard. C’est simple à faire mais ça ne lui allait pas. Donc, on l’a fait au moins 15 fois et il criait : “Mais non, ce n’est pas ce que j’ai demandé”. Je n’en pouvais plus. Sophia Loren m’a pris à ce moment-là et m’a dit : “Restez à côté de moi, il ne sait pas ce qu’il veut.”

“Depuis ce jour-là, je me suis interdit d’accepter qu’on me manque de respect ou qu’on soit désagréable avec moi sur un tournage. Ça a été une véritable épreuve”, reconnaît le comédien qui avoue avoir “fondu en larmes une fois la scène terminée”. Une vraie leçon de vie.