BILLET. Parmi tous ces personnages qui ont quitté Un si grand soleil, je milite pour le retour de ceux-là !

Virgile, Alice, Kira, le procureur Bernier, Hafida, Julien, Gary… Voilà bien longtemps qu’ils sont partis de Montpellier mais puisque les auteurs d’Un si grand soleil ont eu la délicatesse de ne pas les faire mourir, on s’est amusé à imaginer leur retour.

EN BREF
Pour en finir avec les arches animalières, on ré-introduit le zoo
Tapis rouge à Virgile, Kira et Bernier
Une idée osée pour Hafida
Certains visages emblématiques, présents au lancement d’Un si grand soleil à l’été 2018, ont disparu du générique. Mais nous, on ne les oublie pas. On se souvient notamment de la famille Bastide dont Elisabeth (Chrystelle Labaude) est la seule rescapée. Son fils Julien (Jérémy Banster) a pris le large, sur son bateau, pour échapper à la justice. Les enfants, Arthur (Auguste Yvon) et Manon (Mélanie Robert) ont quitté le nid laissant Alice (Maëlle Mietton), leur mère, bien esseulée. Partie sur la pointe des pieds, elle est sans doute, celle du clan Bastide explosé, qui nous manque le plus. Et vu l’appétence des auteurs pour les intrigues animalières, Alice pourrait revenir et prendre la tête du zoo. On disposerait à nouveau d’un décor naturel dans lequel les bestioles de tous poils auraient toute légitimité à évoluer. Pas la peine d’aller chercher un hibou, des chiens ou, un sanglier, pour nourrir des enquêtes policières auxquelles les comédiens ont de plus en plus de mal à croire. A ce sujet, on vous invite à ne pas rater une miette du jeu d’Yvon Back (Clément Becker), qui en convoquant le énième degré, sauve, cette semaine, la conclusion de cette arche narrative sur l’agression de Me Levars (Laurent Frattale).


Parmi les retours que l’on pressent, il y a celui de Virgile (Fred Bianconi). Vu le nombre de pas de côté effectués par son protégé, Tom (Mattéo Paitel), on le verrait bien débouler pour le sortir d’un bourbier et reprendre son histoire d’amour avec Alix (Nadia Fossier). Virgile et Manu (Moïse Santamaria) retrouveraient leur virile amitié et ça, ce serait chouette (allusion animalière pour que les auteurs s’accrochent à cette idée).

Comme on adore voir les héros se relever après avoir touché le fond, il serait temps de faire sortir Bernier (Franck Adrien) de prison. L’ex procureur, tout en contradiction, a de vieux comptes à régler avec Eliott (Stéphane Monpetit), jamais à court de mauvaises idées. Mais on pourrait aussi envisager le match retour en mode association de malfaiteurs.

Si Florent (Fabrice Deville) et Claire (Mélanie Maudran) sont désormais séparés, ils restent unis par leur fille adoptive, Kira (Colin Ramos-Pinto). On l’imagine avoir pansé ses plaies, opéré sa mue et débarquer dans le même hôpital que sa mère pour effectuer son internat en médecine.

Quant aux Legrand, Maryline (Elisabeth Margoni), Inès (Maéva El Aroussi) et Gary se sont éclipsés les uns après les autres. Il manque désormais à la série, ce personnage chaloupé, gaffeur tendance looser si bien interprété par Alban Aumard. Chez les Alami, Bilal (Malik Elakehal El Miliani) a vu son frère Akim (Aïssam Medhem) partir à Paris et n’a plus trop de nouvelles de sa mère, la délicieuse Hafida (Baya Belal). Ré-introduire ce personnage en lui faisant vivre une histoire d’amour avec un oncle d’Alex Levy (Benjamin Bourgois), dans le contexte actuel, ça aurait le mérite de parler de ce qui rassemble plutôt que ce qui divise. On comprendrait combien sont proches les cultures musulmane et juive qu’il s’agisse de traditions culinaires, de famille ou de valeurs. Questionner la société et la bousculer un peu, c’est bien l’essence même d’un feuilleton quotidien, non?